© 2010 Alain Décarie Bibi

Polémique polie

Comme Victor Lévy Beaulieu l’explique lorsqu’il fait de la polémique, il aime taper sur un clou jusqu’à ce que tout le monde s’en rende compte. Ce qui fait que beaucoup de gens pensent que c’est un grognon, un insupportable personnage toujours en colère. Ce n’est pas le cas. Il s’est prêté au jeu de l’entrevue et de la prise de vue avec diligence. La rencontre a été super sympathique, cordiale.

Cliquer sur une photo pour l’agrandir.

L’entrevue s’est terminée par une petite séance de prise de vue aux Marché aux Puces Ontario sur la rue du même nom à l’est de Papineau. Et monsieur Lévy Beaulieu appréciait le lieu puisqu’il a déjà opéré ce type de commerce à Trois Pistoles. Lorsqu’il a nommé Le bric à brac de l’homme cheval, son marché de Trois Pistoles un vendeur de la rue Ontario lui a dit, “ Ben c’est sûr que vous les écrivains, vous trouvez facilement un nom, vous jouez toujours avec les mots. ”  C’était très sympathique.

Nous avons Claudia Larochelle et moi réalisé un autre petit multimédia.

Ailleurs dans la semaine pendant deux soirées, je suis allé prendre des photos de la répétition et de la représentation de la symphonie numéro deux de Mahler. Être au centre d’une salle de répétition, pas très grande, dans laquelle un orchestre symphonique joue est une expérience unique. Disons que ça sonne en tab….

Ce soir-là encore le chef d’orchestre Yannick Nézet Séguin a été d’un accueil phénoménal pour des représentants d’un média en ligne, qui est un moyen de pression dans une lutte syndicale. Il y a des soirs meilleurs que d’autres. Le concert de jeudi de l’Orchestre Métropolitain et son Mahler en était un. Je suis en lutte et malgré tout encore parfois l’esprit s’élève dans la subtilité…

Deux autres rencontres avec des écrivains, vieux et un peu moins vieux. Pour Jean Claude Germain son livre en est un de souvenirs et le noir et Blanc s’imposait. Et pour Louis Hamelin, je n’ai rien vu tout est passé trop vite.

Puis en début de semaine petite visite de militants à Québec, où Lock outés que nous sommes, avons apporté à nos chers élus une pétition de 21 759 noms qui demandent des changements à la loi anti scabs devenue désuète avec les changements technologiques. Mais madame Marois et son parti dans l’opposition n’ont pas jugé bon d’en parler au gouvernement en ce petit mardi du mois septembre. C’est vrai qu’il pleuvait. Les élus sont vraiment frileux lorsqu’il est question de faire de la peine au patronat. Le préjugé favorable aux travailleurs que René Lévesque avait exprimé au lendemain de sa victoire de 1976 semble aujourd’hui des vœux pieux pour les bourgeois que sont devenus les membres de son parti. Le lundi une partie de hockey avait lieu devant les bureaux du journal Le Soleil (en négociations) avec les membres du STIJM et les employés du Journal de Québec qui ont eux aussi, avant nous, goûté à la médecine de Québecor et ses lock-outs. Ce n’est pas la plus belle période pour les travailleurs de l’information. Mais le journalisme citoyen et la convergence  bassement commerciale auront bien une fin. Avant nous j’espère.

Notre président Raynald Leblanc devient très ému à chaque fois qu’il évoque ses camarades pris dans le piège du patron.

One Comment

  1. Posted March 13, 2011 at 22:33 | #

    Un petit cou cou pour toi Alain , d’ un revenant de ton passé, pour te dire BRAVO , tu est toujours actif dans le monde des médias. Fait moi signe , si tu trouve une minute. Amicalement JBB.

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