Beaucoup de choses se sont passées depuis le 15 février où, en rentrant d’une assignation au hockey junior avec Oli, j’ai appris que j’avais une tumeur dans le poumon droit. Ça sonne et étonne et siphonne et ça dérange un peu quand j’apprends six semaines plus tard en me réveillant de la chirurgie qui devait m’amputer de mon poumon devenu précieux que cette chirurgie s’était avérée inutile et que des antibiotiques allaient faire le travail…
Depuis, les hémérocalles ont bien poussé, le lock-out se poursuit, je suis un peu plus grand père que je l’étais. Et autour de moi, la vie s’est poursuivie bien au dessus de mes ennuis. La vie est ainsi faite: elle continue.
Samedi le 3 octobre, Anton s’est battu contre un dur à cuire et il lui a passé le knock-out. Mais le petit tabarouette attend au dixième round pour le faire, ça me fait vieillir un peu plus vite à chaque fois et j’adore ça le voir gagner. C’est génial voir son fils faire ce qu’il veut faire dans la vie.
One Comment
En ce 7 octobre cher Alain, je crache sur ce maudit 15 février . Ce malheureux jour qui t’a fait basculer dans un monde sordide .
Suis tellement heureux que tu sois de retour .
Je te ferais bien un câlin mais ouache, veux pas toucher à cette cicatrice digne de rendre Frankenstein jaloux . À place, j’te donne une tite bine .